L’histoire de Tractebel en Afrique est liée à celle de trois grandes sociétés d’ingénierie internationales : Coyne et Bellier et Lahmeyer International.
Coyne et Bellier est une société française de conseil en ingénierie fondée en 1947 et rachetée par Tractebel en 1986. La société est devenue active en Afrique en 1949, pour les études du barrage de Meffrouch en Algérie. Dans les années 50, Coyne et Bellier a commencé à travailler en RDC (barrage de Koni), au Maroc (Aït Ouarda, Bin El Ouidane), en Guinée (Grandes Chutes), au Zimbabwe et dans d’autres pays. Depuis lors, la société a su écouter et tisser des liens solides avec ses clients et partenaires afin de mener à bien des projets sur mesure et durables.
Chaque projet nous donne l’occasion de promouvoir des techniques innovantes (par exemple, le barrage de Kariba au Zimbabwe/Zambie, achevé en 1959 et premier grand barrage en arc dans une large vallée – H=128). L’un des principaux objectifs de l’entreprise est de proposer des schémas structurants et globaux pour le développement des fleuves (fleuve Konkouré en Guinée avec Grandes-Chutes (1953), Garafiri (1999), Kaléta (2016) et Souapiti aujourd’hui, ou le Nil Bleu en Éthiopie avec Grand Renaissance). Notre implication en Afrique concerne également les tunnels (Algérie), les chemins de fer et les structures exceptionnelles.
Lahmeyer International est une société allemande de conseil en ingénierie fondée en 1890 et rachetée par Tractebel en 2014. L’Afrique est au cœur des activités de Lahmeyer depuis plus de 45 ans. La société participe actuellement aux plus grands projets d’infrastructure en cours sur le continent. Les solutions efficaces apportées par Lahmeyer à des tâches techniques complexes s’appuient sur des décennies d’expérience dans des projets d’infrastructure de grande envergure en Afrique et dans le monde entier. Nos premiers projets en Afrique concernaient le transport et la distribution d’électricité, l’hydroélectricité et les infrastructures, et ont été réalisés dans les années 1960.
Projets en Afrique
Ils comprennent la gigantesque centrale hydroélectrique Grand Renaissance de 6 000 MW (Éthiopie), la centrale hydroélectrique Laúca de 2 067 MW (Angola), la centrale hydroélectrique Kaléta de 240 MW (Guinée), la centrale solaire Noor de 500 MW (Maroc), la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Kariba (Zambie) d’une puissance de 2 000 MW et de la centrale hydroélectrique de Kainji (Nigeria) d’une puissance de 760 MW, le parc éolien de Taiba D’Diaye (Sénégal) d’une puissance de 158 MW, la ligne de transport d’électricité en courant continu de ±500 kV qui s’étend sur plus de 1 000 km (Kenya-Éthiopie), le programme de modernisation de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement des villes de Kigoma, Lindi et Sumbawanga (Tanzanie), la tour de la ville de Casablanca (Maroc) et les services d’assistance technique pour la centrale nucléaire de Koeberg (Afrique du Sud).